Les meilleures imprimantes 3D métal en 2021
Sommaire
- Quelle est la meilleure imprimante 3D métal en 2021 ?
- Les meilleures imprimantes 3D métal en 2021
- Les principales technologies d'impression 3D métallique
- Présentation des meilleures imprimantes 3D métal en 2021
- Imprimantes 3D métal bientôt disponibles
- Alternatives et mentions spéciales
- Avantages et limites de l’impression 3D de métal
- Matériaux métalliques : que peut-on imprimer en 3D ?
- Prix impression 3D métal : combien coûte une imprimante 3D en métal ?
- Applications et cas d'usage
- Services d’impression 3D métal
- Technologies d’impression 3D métal
- FAQ
Quelle est la meilleure imprimante 3D métal en 2021 ?
Au cours des dernières années, l’industrie de la fabrication additive a pu constater une nette progression de l’impression 3D métal, que ce soit au niveau de l’offre ou de la demande.
Les fabricants d’imprimantes 3D métal introduisent des machines de plus en plus rapides et puissantes, avec un élargissement des métaux compatibles (titane, cuivre, acier, etc.). De nombreuses entreprises adoptent ces technologies afin de produire des pièces et prototypes aux coûts toujours plus bas, bénéficiant également d’une plus grande liberté en matière de design.
L’impression 3D métallique convient à une variété de secteurs industriels tels que l’aéronautique, l’automobile, la santé, et tout autre domaine utilisant du métal dans la chaîne de production.
Bien que les imprimantes 3D métal soient devenues légèrement plus accessibles au fil du temps, ces machines représentent un investissement élevé. Leurs prix vont, pour la plupart, de 80 000 € à plus d’un million d’euros ; une haute barrière à l’entrée pouvant toutefois être rapidement amortie selon les cas.
Il n’y a pas de « meilleure » imprimante 3D métal, car chaque cas d’utilisation a des besoins différents. Notre sélection d’imprimantes 3D métal a ainsi pour but d’étayer l’offre globale du moment, comprenant des systèmes aux technologies multiples et disponibles auprès de marques bien établies et distribuées, à différents niveaux de prix.
Les meilleures imprimantes 3D métal en 2021
Imprimante 3D | Technologie | Type de technologie | Volume d'impression | Pays | Prix* | Devis |
---|---|---|---|---|---|---|
3D Systems DMP FLEX 100 | Direct Metal Printing | Fusion de poudre | 100 x 100 x 90 mm | États-Unis | 250 000 € | Devis |
Additec μPrinter | Laser Metal Deposition | Dépôt d'énergie directe | 160 x 120 x 450 mm | Allemagne | 80 000 € | Devis |
Coherent CREATOR | Selective Laser Melting | Fusion de poudre | ø 100 x 100 mm | Allemagne | 90 000 € | Devis |
Desktop Metal Production System | Bound Metal Deposition™ | Jet de matière | 490 x 380 x 260 mm | États-Unis | 390 000 € | Devis |
Desktop Metal Studio System | Single Pass Jetting™ | Extrusion | 300 x 200 x 200 mm | États-Unis | 110 000 € | Devis |
Digital Metal DM P2500 | - | Jet de matière | 203 x 180 x 69 mm | Suède | 650 000 € | Devis |
EOS M 100 | Direct Metal Laser Sintering | Fusion de poudre | ø 100 x 95 mm | Allemagne | 320 000 € | Devis |
Formalloy L-Series | - | Dépôt d'énergie directe | 200 x 200 x 200 mm | États-Unis | 180 000 € | Devis |
GE Additive Arcam EBM Spectra L | Electron Beam Melting | Fusion de poudre | ø 350 x 430 mm | États-Unis | > 250 000 € | Devis |
GE Additive M2 Series 5 | Direct Metal Laser Melting | Fusion de poudre | 245 x 245 x 350 mm | États-Unis | > 250 000 € | Devis |
MarkForged Metal X | Atomic Diffusion Additive Manufacturing | Extrusion | 300 x 220 x 180 mm | États-Unis | 90 000 € | Devis |
Pollen AM PAM Series MC | Pellet Additive Manufacturing | Extrusion | ø 300 x 300 mm | France | 135 000 € | Devis |
Rapidia Metal 3D printer | Water-based metal paste extrusion | Extrusion | 200 x 280 x 200 mm | Canada | > 100 000 € | Devis |
Renishaw RenAM 500E | Selective Laser Melting | Fusion de poudre | 250 x 250 x 350 mm | Royaume-Uni | > 250 000 € | Devis |
Sisma EVEMET 200 | Laser Metal Fusion | Fusion de poudre | ø 200 x 200 mm | Italie | > 250 000 € | Devis |
SLM Solutions SLM 125 | Selective Laser Melting | Fusion de poudre | 125 x 125 x 125 mm | Allemagne | 370 000 € | Devis |
SPEE3D LightSPEE3D | Supersonic Deposition | Jet de matière | 300 x 300 x 300 mm | Australie | 600 000 € | Devis |
TRIDITIVE AMCELL | Automated Multimaterial Deposition® | Extrusion | ø 220 x 330 mm | Espagne | > 250 000 € | Devis |
TRUMPF TruPrint 1000 | Laser Metal Fusion | Fusion de poudre | ø 100 x 100 mm | Allemagne | > 250 000 € | Devis |
Velo3D Sapphire | Laser Metal Fusion | Fusion de poudre | ø 315 x 1000 mm | États-Unis | > 250 000 € | Devis |
Xact Metal XM200C | Selective Laser Melting | Fusion de poudre | 127 x 127 x 127 mm | États-Unis | 70 000 € | Devis |
XJet Carmel 700M | NanoParticle Jetting™ | Jet de matière | 500 x 140 x 200 mm | Israêl | > 250 000 € | Devis |
Les principales technologies d'impression 3D métallique
- Fusion de poudre métal ou Powder Bed Fusion (SLS, SLM, DMP)
- Dépôt d’Énergie Directe ou Directed Energy Deposition (DED)
- Extrusion de filament métallique (FFF, FDM)
- Jet de matière (Material Jetting) et Binder Jetting
Il existe également quelques imprimantes 3D métal à base de résine ou de laminage, mais elles sont plus rares.
La grande majorité des fabricants utilisent des technologies propriétaires sous différentes appellations. Ces technologies et leurs acronymes tombent généralement sous les quatre types cités précédemment. Certaines marques utilisent un mélange de plusieurs technologies.

Répartition des différentes technologies d’impression 3D métallique.
Source : base de données Aniwaa (2019)
Présentation des meilleures imprimantes 3D métal en 2021
Nous proposons ici plus de détails sur chaque imprimante 3D métallique de notre sélection. Elles sont regroupées en fonction de leur type de technologie (fusion de poudre, DED, extrusion, jet de matière).
Imprimantes 3D à extrusion de métal (FFF, FDM)
Une fois la pièce imprimée en 3D, le résultat est brut ; la pièce doit subir plusieurs étapes de post-traitement afin d’éliminer l’agent liant et ne laisser que du métal.

La plupart des procédés d’impression 3D métal à base de filament incluent ces étapes.
Source : Desktop Metal
Desktop Metal Studio
- Volume d’impression : 300 x 200 x 200 mm
- Technologie : Bound Metal Deposition™
- Pays : États-Unis
- Prix : 110 000 €
L’imprimante extrude du filament rempli de petites particules de métal. Pendant l’étape de déliantage, l’agent liant est dissout grâce à un liquide propriétaire. La pièce comporte ainsi des « pores » et doit ensuite être passée au four afin d’être densifiée.
Plus d’informations : Desktop Metal Studio
MarkForged Metal X
- Volume d’impression : 300 x 220 x 180 mm
- Technologie : Atomic Diffusion Additive Manufacturing
- Pays : États-Unis
- Prix : 90 000 €
Cette imprimante 3D MarkForged extrude du filament plastique rempli de particules de métal afin de former la pièce. Celle-ci devra ensuite être déliantée avec un liquide spécial grâce à la station Wash-1, puis « cuite » dans l’un des deux fours proposés par MarkForged (Sinter-1 ou Sinter-2).
Les filaments métal disponibles comprennent plusieurs types d’acier ainsi que l’inconel, le cuivre, ou encore le titane.
Plus d’informations : MarkForged Metal X
Rapidia Metal 3D Printer
- Volume d’impression : 280 x 280 x 200 mm
- Technologie : Extrusion de pâte à base d’eau
- Pays : Canada
- Prix : 100 000 €
Plusieurs pâtes métalliques sont disponibles, y compris des pâtes à base d’acier inoxydable, d’inconel, et quelques céramiques. Le cuivre, le tungsten, et autres métaux sont en voie de développement.
Plus d’informations : Rapidia Metal 3D Printer
Pollen AM PAM Series MC
- Volume d’impression : ø 300 x 300 mm
- Technologie : Pellet Additive Manufacturing
- Pays : France
- Prix : 135 000 €
L’imprimante dispose d’un extrudeur de granulés et non de filament, permettant de réduire les coûts de matériaux de manière importante.
Plus d’informations : Pollen AM PAM Series MC
TRIDITIVE AMCELL
- Volume d’impression : ø 220 x 330 mm (x8)
- Technologie : Automated Multimaterial Deposition®
- Pays : Espagne
- Prix : > 250 000 €
Plutôt que d’offrir un seul, grand volume d’impression, la TRIDITIVE AMCELL est dotée de huit espaces d’impression de type delta avec ø 220 x 330 mm de volume chacun. Selon TRIDITIVE, le fabricant, les pièces produites par le système AMCELL sont comparables à celles produites via des méthodes traditionnelles comme le moulage par injection.
Plus d’informations : TRIDITIVE AMCELL
Imprimantes 3D à fusion de poudre métal : SLS, SLM, DMP et autres
3D Systems DMP FLEX 100
- Volume d’impression : 100 x 100 x 90 mm
- Technologie : Direct Metal Printing
- Pays : États-Unis
- Prix : 250 000 €
L’imprimante est livrée avec le logiciel propriétaire de 3D Systems, « 3DXpert All-in-One Software Solution for Metal Additive manufacturing ». Les matériaux en poudre métallique de 3D Systems sont certifiés.
Plus d’informations : 3D Systems DMP FLEX 100
Coherent CREATOR
- Volume d’impression : ø 100 x 100 mm
- Technologie : Selective Laser Melting
- Pays : Allemagne
- Prix : 90 000 €
Cette imprimante 3D est équipée d’un laser à fibre de 50W fiber laser lui permettant de travailler avec de nombreux matériaux, notamment la laiton, le bronze, l’acier inoxydable, le titane, l’aluminium, ou encore le chrome-cobalt.
Coherent met l’accent sur la facilité d’utilisation, la rapidité, et la fiabilité de la CREATOR.
Plus d’informations : Coherent CREATOR
EOS M 100
- Volume d’impression : ø 100 x 95 mm
- Technologie : Direct Metal Laser Sintering
- Pays : Allemagne
- Prix : 320 000 €
Les matériaux et métaux certifiés que propose EOS incluent le chrome-cobalt, le titane, et l’acier inoxydable, entre autres.
Le faisceau laser de 200 W de l’EOS M 100 est suffisamment fin pour offrir un haut niveau de détail.
Plus d’informations : EOS M 100
GE Additive Arcam EBM Spectra L
- Volume d’impression : ø 350 x 430 mm
- Technologie : Electron Beam Melting
- Pays : États-Unis
- Prix : > 250 000 €
Cette imprimante 3D métal est dédiée à l’impression 3D de titane, mais le cuivre sera prochainement disponible également. Le faisceau laser de l’imprimante offre une puissance de 4.5 kW.
Les applications courantes de cette imprimante comprennent les implants orthopédiques et les pièces pour l’industrie aérospatiale.
Plus d’informations : GE Additive Arcam EBM Spectra L
GE Additive M2 Series 5
- Volume d’impression : 245 x 245 x 350 mm
- Technologie : Direct Metal Laser Melting
- Pays : États-Unis
- Prix : > 250 000 €
Le système de fabrication additive métal M2 est compatible avec de nombreux métaux, allant de l’acier inoxydable à l’aluminium, le nickel, le titane, et le chrome-cobalt.
More information: GE Additive M2 Series 5
Renishaw RenAM 500E
- Volume d’impression : 250 x 250 x 350 mm
- Technologie : Selective Laser Melting
- Pays : Royaume-Uni
- Prix : > 250 000 €
La machine est également équipée d’un capteur d’oxygène et d’un système de filtration des émissions breveté appelé SafeChange™.
Plus d’informations : Renishaw RenAM 500E
Sisma EVEMET 200
- Volume d’impression : ø 200 x 200 mm
- Technologie : Laser Metal Fusion
- Pays : Italie
- Prix : > 250 000 €
Son réservoir de poudre peut contenir jusqu’à deux fois et demi le volume d’impression maximum de l’imprimante, permettant de minimiser les chargements et manipulations de poudre.
Plus d’informations : Sisma EVEMET 200
SLM Solutions SLM 125
- Volume d’impression : 125 x 125 x 125 mm
- Technologie : Selective Laser Melting
- Pays : Allemagne
- Prix : 370 000 €
Plusieurs options de surveillance sont disponibles, notamment pour le laser et l’espace d’impression.
Plus d’informations : SLM Solutions SLM 125
TRUMPF TruPrint 1000
- Volume d’impression : ø 100 x 100 mm
- Technologie : Laser Metal Fusion
- Pays : Allemagne
- Prix : > 250 000 €
La TRUMPF TruPrint 1000 peut être contrôlée à distance via une application sur tablette. Celle-ci donne également accès à la caméra intégrée de la machine.
Plus d’informations : TRUMPF TruPrint 1000
Velo3D Sapphire
- Volume d’impression : ø 315 x 1000 mm
- Technologie : Laser Metal Fusion
- Pays : États-Unis
- Prix : > 250 000 €
Ce système est également équipé d’une variété de capteurs métrologiques qui mesurent at analysent la qualité de chaque couche imprimée en 3D.
Plus d’informations : Velo3D Sapphire
Xact Metal XM200C
- Volume d’impression : 127 x 127 x 127 mm
- Technologie : Selective Laser Melting
- Pays : États-Unis
- Prix : 70 000 €
Xact Metal propose ses propres matériaux, sous le nom de Xact Powder, comprenant notamment divers aciers inoxydables, super alliages, aciers d’outillage, aluminium, titane, bronze et cuivre. Les utilisateurs avancés peuvent utiliser leurs propres poudres métalliques si nécessaire.
Plus d’informations : Xact Metal XM200C
Imprimantes 3D de pulvérisation de matière (material jetting et binder jetting)
Le processus binder jetting est presque identique, mais c’est un agent liant qui est déposé sur une couche de poudre de métal.
Desktop Metal Production System
- Volume d’impression : 330 x 330 x 330 mm
- Technologie : Single Pass Jetting™
- Pays : États-Unis
- Prix : 390 000 €
Cette imprimante 3D Desktop Metal est équipée de plus de 16 000 buses montées sur une barre d’impression qui sert également à recouvrir le lit d’impression de poudre.
Plus d’informations : Desktop Metal Production System
Digital Metal DM P2500
- Volume d’impression : 203 x 180 x 69 mm
- Technologie : Binder Jetting
- Pays : Suède
- Prix : 650 000 €
Autre point intéressant à souligner, la quasi totalité de la poudre inutilisée peut être recyclée pour de futures impressions. Ce système de fabrication additive métal est capable de produire de manière hautement efficace et fiable ; l’une des premières imprimantes DM P2500 de Digital Metal fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, depuis 2013, selon Digital Metal.
La Digital Metal DM P2500 est une imprimante 3D métal certifiée (CE et UL) qui est compatible avec des matériaux métalliques certifiés (ISO 22068).
Plus d’informations : Digital Metal DM P2500
SPEE3D LightSPEE3D
- Volume d’impression : 300 x 300 x 300 mm
- Technologie : Supersonic Deposition
- Pays : Australie
- Prix : 600 000 €
Cela permet à la LightSPEE3D d’imprimer en 3D jusqu’à 100 grammes par minute et avec une variété de métaux, dont le cuivre.
Plus d’informations : SPEE3D LightSPEE3D
XJet Carmel 700M
- Volume d’impression : 500 x 280 x 200 mm
- Technologie : NanoParticle Jetting™
- Pays : Israël
- Prix : > 250 000 €
Après impression, les pièces métalliques doivent subir plusieurs étapes de post-traitement.
Plus d’informations : XJet Carmel 700M
Systèmes de fabrication additive métallique à base de dépôt d’énergie directe (DED)
Additec μPrinter
- Volume d’impression : 160 x 120 x 450 mm
- Technologie : Laser Metal Deposition
- Pays : Allemagne
- Prix : 80 000 €
Cette imprimante 3D métal offre un design compact et une chambre d’impression inerte.
Plus d’informations : Additec μPrinter
Formalloy L-Series
- Volume d’impression : 200 x 200 x 200 mm
- Technologie : Dépôt d’Énergie Directe
- Pays : États-Unis
- Prix : 180 000 €
Différentes longueurs d’onde laser sont disponibles, ainsi que différents volumes d’impression : 200 x 200 x 200 mm, 500 x 500 x 500 mm et 1000 x 1000 x 1000 mm. Des personnalisations à la demande sont également possibles en fonction des besoins.
Plus d’informations : Formalloy L-Series
Imprimantes 3D métal bientôt disponibles
- Aurora Labs RMP-1
- Tritone Technologies Dominant
- One Click Metal MPRINT
- Digital Alloys Joule Printing
- Xerox (via leur acquisition de Vader Systems)
- HP Metal Jet
Alternatives et mentions spéciales
Systèmes de fabrication hybrides
Certains fabricants sont spécialisés dans les systèmes de fabrication hybrides. Ces systèmes combinent des méthodes de fabrication additives et soustractives, souvent avec des bras robotisés capables de se déplacer sur plus de trois axes.
Voici quelques uns des plus gros acteurs sur ce marché :
Imprimantes 3D métal XXL
Pour produire de très grandes pièces métalliques en 3D, il existe des systèmes industriels aux très grandes dimensions, notamment :
Imprimantes 3D métal en Chine
Le marché des imprimantes 3D métal connaît une forte croissance en Asie, et plus particulièrement en Chine. Certains fabricants chinois montent en gamme et proposent des solutions d’impression 3D métal :
Toutefois, ces fabricants ne jouent selon nous pas encore dans la même catégorie que les marques de notre sélection principale ; ce principalement en raison d’un manque de réseaux de distribution, de service après-vente et de formation, et autres facteurs qui pèsent dans la balance dans ces fourchettes de prix.
Imprimantes 3D métalliques pour la R&D
Dans certains cas, les imprimantes 3D métal sont utilisées à des fins de recherche et de développement de nouveaux matériaux. Il existe quelques machines ayant été conçues spécifiquement à cet effet, dont :
Avantages et limites de l’impression 3D de métal
Imprimer des pièces en métal 3D : avantages
- Fabrication à la demande : La fabrication additive métallique offre plus de flexibilité et de contrôle sur la chaîne de production.
- Création de modèles complexes : Avec les technologies d’impression 3D, il est possible de créer des pièces hautement détaillées aux géométries complexes, qui seraient difficilement réalisables avec les méthodes de fabrication traditionnelles.
- Réduction des déchets : Par rapport au fraisage CNC, par exemple, la fabrication additive métal gâche beaucoup moins de matériau, utilisant uniquement les quantités nécessaires. Cela vaut davantage pour les méthodes basées sur l’extrusion que pour les méthodes à base de poudre, où il n’est pas toujours possible de réutiliser 100 % du matériau non fritté ou non lié.
- Pièces plus légères : Alors que les pièces métalliques sont généralement complètement solides ou très épaisses avec d’autres méthodes, l’impression 3D leur permet d’être plus ou moins creuses sans nuire à leur solidité ni à leur résistance. Cela permet également d’utiliser moins de matériau.
- Rentabilité : Tous les points évoqués ci-dessus contribuent à baisser les coûts par pièce, bien que les prix élevés des imprimantes 3D représentent une barrière substantielle à l’entrée. L’amortissement des machines peut prendre plus ou moins longtemps selon les productions et cas d’utilisation.
Limites de l’impression 3D métal
- Prix : Les systèmes de fabrication additive de métal restent à ce jour coûteux, tout comme les poudres et filaments métalliques. Il faut également prendre en compte l’énergie consommée, la courbe d’apprentissage, et autres frais cachés.
- Contraintes d’installation et précautions : La plupart des imprimantes 3D métal requièrent un grand espace et un environnement hautement contrôlé (température, hygrométrie, etc.).
- Post-traitement : Dans de nombreux cas il est nécessaire d’effectuer un post-traitement des pièces, que ce soit pour le déliantage et la cuisson ou au niveau des finitions de surface.
- Propriétés physiques : Il peut s’avérer difficile d’obtenir les mêmes propriétés physiques que celles que l’on peut trouver avec méthodes de fabrication traditionnelles. Un certain nombre de facteurs sont à prendre en compte, comme l’anisotropie, lors du processus de conception et de préparation des fichiers.
Matériaux métalliques : que peut-on imprimer en 3D ?
Quels métaux peuvent être imprimés en 3D ?
De plus en plus de métaux peuvent être utilisés en fabrication additive. Les principaux métaux sont :
- Aluminium
- Titane
- Nickel, Inconel
- Cuivre
- Bronze
- Cobalt, Chrome-cobalt
- Aciers variés
- Métaux précieux (or, argent, platine)
Quels formats pour les métaux d’impression 3D ?
Les matériaux métalliques existent sous plusieurs formes, correspondant à différents procédés d’impression 3D. Les formats les plus communs sont :
- Poudre
- Fil
- Filament
De manière plus rare, il est également possible de trouver des résines métalliques pour les imprimantes 3D résine, ainsi que des feuilles de métal pour les imprimantes 3D utilisant des technologies de lamination.
Prix impression 3D métal : combien coûte une imprimante 3D en métal ?
Certains frais additionnels sont à prendre à compte, notamment les matériaux d’impression (jusqu’à plusieurs centaines d’euros par kilogramme) ainsi que les coûts liés au post-traitement (outillage, temps, etc.).
Applications et cas d'usage
- Aérospatial
- Automobile
- Médical
Que ce soit pour l’outillage, les pièces de rechange ou les produits finis, de nombreuses entreprises peuvent bénéficier de l’impression 3D de métal.
Néanmoins, la fabrication additive n’est pas systématiquement la meilleure option. Bien que certains systèmes d’impression 3D métallique aient la capacité de produire de grandes séries, il est généralement plus économique d’utiliser les méthodes traditionnelles comme le moulage par injection pour les pièces simples.
Pour les géométries complexes, le prototypage rapide, et la customisation de masse, l’impression 3D est pratique et efficace.
Services d’impression 3D métal
Ces entreprises de services de fabrication additive métallique possèdent des dizaines voire des centaines imprimantes 3D industrielles de haute qualité et emploient des spécialistes de l’impression 3D métal. Il est ainsi possible de commander des pièces en métal imprimées en 3D à la demande, sans devoir acquérir une imprimante 3D industrielle.
Voici quelques exemples de services d’impression 3D métal en ligne :

Technologies d’impression 3D métal
- Fusion de poudre (PBF) : DMLS (Direct Metal Laser Sintering), DMP (Direct Metal Printing), LaserCUSING, LBM (Laser Beam Melting), LMF (Laser Metal Fusion), SLS (Selective Laser Sintering), SLM (Selective Laser Melting)
- Dépôt d’Énergie Directe (DED) : DMT (Direct Metal Tooling), EBAM (Electron Beam Additive Manufacturing), EBM (Electron Beam Melting), LENS (Laser Engineered Net Shaping), LMD (Laser Metal Deposition)
- Pulvérisation de matière (MJ ou BJ) : Magnet-o-Jet, Nanoparticle Jetting, SPJ (Single Pass Jetting), Metal Jet
- Extrusion de métal : ADAM (Atomic Diffusion Additive Manufacturing), CEM (Composite Extrusion Modeling), FDM (Fused Deposition Modeling), FFD (Fused Feedstock Deposition), FFF (Fused Filament Fabrication), FMP (Filament Metal Printing), BMD (Bound Metal Deposition), MIM (Metal Injection Molding)
- Impression 3D métal à base de résine : DLP (Digital Light Processing), FluidFM, SLA (Stéréolithographie)

FAQ
Le métal imprimé en 3D est-il solide ?
Les pièces en métal imprimées en 3D peuvent être aussi solides (voire plus solides) que les pièces en métal créées à partir de méthodes de fabrication traditionnelles. Cependant, la solidité de la pièce dépend de la technologie d’impression 3D utilisée et les conditions dans laquelle la pièce est imprimée.
Quand est-ce que l’impression 3D métal a-t-elle été inventée ?
L’impression 3D métal naît dans les années 1990 avec le développement de la technologie SLM (Selective Laser Melting). Cependant, ce n’est qu’à partir de 2010 que l’impression 3D de métal a commencé à être réellement adoptée.
Aujourd’hui, de plus en plus d’industries trouvent un intérêt à l’impression 3D métal, surtout avec l’émergence d’entreprises comme Desktop Metal ou MarkForged qui rendent la technologie plus accessible que jamais.
Comment fonctionne l’impression 3D métal ?
Il existe plusieurs manières d’imprimer du métal en 3D. Il est possible d’extruder du filament composé de liant et de particules métalliques, produisant ainsi une pièce brute devant être déliantée et re-cuite. Il est également possible de fusionner de la poudre de métal avec un laser, ou de déposer de l’agent liant sur de la poudre.